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Mon conseil d’administration est-il aligné avec les exigences réglementaires actuelles?

  • Antoine Pasquet
  • 28 août
  • 2 min de lecture

Le rôle du conseil d’administration ne se limite plus à valider des budgets ou nommer des dirigeants. Les régulateurs attendent désormais une gouvernance active, documentée et démontrable. Un conseil qui ne respecte pas ces standards s’expose à des sanctions, à une perte de crédibilité auprès des investisseurs et à une fragilisation de l’ensemble de l’organisation.


1. Respect des obligations légales et statutaires

Chaque conseil doit tenir un nombre minimal de réunions, convoquer ses membres dans les délais prévus et garantir que les procès-verbaux soient complets, précis et archivés. Le respect des obligations statutaires est la première preuve de conformité.


2. Intégration des sujets de risques, conformité et durabilité

Les textes récents imposent que le conseil soit informé, et trace ses discussions, sur des thèmes transverses : gestion des risques financiers et non financiers, conformité réglementaire, cybersécurité, ESG. Ne pas documenter ces échanges est désormais considéré comme un manquement.


3. Traçabilité des décisions et accountability

Chaque décision stratégique doit être justifiée et consignée de manière à démontrer que les administrateurs ont exercé pleinement leur devoir de vigilance. Les procès-verbaux, accompagnés des supports de présentation, deviennent des pièces essentielles en cas de contrôle.


4. Composition et indépendance

La réglementation insiste sur la diversité, l’indépendance et les compétences des administrateurs. Un conseil déséquilibré ou dominé par des intérêts convergents peut être jugé non conforme et perd en efficacité.


5. Revues et auto-évaluations régulières

Les meilleures pratiques imposent un exercice d’auto-évaluation annuelle, ou l’intervention d’un auditeur externe pour mesurer l’efficacité du conseil, détecter les lacunes et ajuster son fonctionnement.


Bénéfices directs

Un conseil aligné avec les exigences actuelles est non seulement protégé face aux régulateurs, mais il inspire aussi confiance aux actionnaires, aux investisseurs et aux partenaires. Il devient un levier de crédibilité et de stabilité pour l’ensemble de l’organisation.


En résumé : l’alignement réglementaire d’un conseil n’est pas une contrainte administrative, mais une condition de solidité et de légitimité dans un environnement exigeant.

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