Mon entreprise est-elle préparée à une crise majeure ou un stress-test?
- Antoine Pasquet
- 28 août
- 1 min de lecture
La question n’est pas si une crise surviendra, mais quand. Un stress-test sérieux ne se limite pas à un exercice théorique : il évalue la capacité réelle de l’entreprise à encaisser un choc et à continuer d’opérer.
1. Identifier les scénarios critiques
Cyberattaque, défauts, crise de liquidité, scandale réputationnel: chaque secteur a ses vulnérabilités. La première étape consiste à modéliser ces scénarios avec réalisme.
2. Tester la résilience opérationnelle
Un plan de continuité (PCA) doit être activable en conditions réelles : sites de repli, redondance IT, procédures de communication, chaîne de décision rapide.
3. Simuler l’impact financier
Un stress-test doit chiffrer les pertes potentielles (revenus, cash-flow, fonds propres) et tester la solidité des coussins de liquidité et de capital.
4. Vérifier la gouvernance de crise
Qui décide quoi, et en combien de temps ? L’efficacité dépend moins du manuel que de la clarté des rôles et de la réactivité des dirigeants.
5. Ajuster et documenter
Chaque test doit se conclure par des enseignements concrets : ajustements de procédures, mise à jour des seuils d’alerte, reporting au conseil.
En résumé : une entreprise préparée à la crise est celle qui a identifié ses scénarios, testé ses réflexes, quantifié son exposition et documenté sa capacité de réaction.

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